Communiqué de la section du PCF de Cogolin

Notre section a prévu d’organiser une réunion publique le 23 septembre à la Bastide Pisan à Cogolin. Il nous a été répondu qu’à partir du 15 septembre la location des salles serait payante et avec un tarif élevé (100 euros pour la grande salle, 70 euros pour une petite salle !).

Cette décision porte un coup au bon fonctionnement des associations cogolinoises. Or notre cité est fière de la richesse de son tissu associatif qui constitue un élément important du lien entre les habitants.

Les associations n’ont pas à pâtir des choix de politiques d’austérité au niveau local comme au niveau national.

Les communistes cogolinois demandent le retrait de cette disposition et appellent les citoyens de Cogolin à protester auprès de la Mairie.

Nous alertons les présidents d'associations cogolinoises.

La section du PCF et le Front de Gauche de Cogolin organisent un débat le mercredi 27 avril sur le travail à 18h 30 à la Bastide Pisan à Cogolin.

L'intervenant est Daniel Faïta professeur émérite de l'Université de Provence qui a publié un livre sur ces questions : "L'homme producteur". Daniel Faïta a récemment fait paraître un article cosigné avec Pierre Bachman dans le journal l'Humanité en décembre 2015 sur ces problématiques du rôle et de la place du travail et de l'emploi dans la société d'aujourd'hui.

Au moment où la loi El Khomri déstructure le Code du Travail, il est intéressant de préciser qu'est-ce que le travail représente dans la société capitaliste d'aujourd'hui.

Comment sortir les travailleurs du lien de subordination vis à vis des employeurs ?

Comment évolue le contrat de travail aujourd'hui avec ce que l'on appelle l'ubérisation du travail ?

Ce dimanche 21 Février la municipalité de Cogolin avait organisée une commémoration du début de l'offensive allemande à Verdun le 21 février 1916. Ce jour là plus d'un million d'obus furent tirés par les troupes allemandes sur les soldats français retranchés entre 7h et 16h. Malgré tout cela les français résistèrent et tinrent bon.

Un hommage leur a été rendu pour leur courage et leur sacrifice.

Or le 21 Février 1944 Missak Manouchian, écrivain, poète communiste et ses 22 camarades des FTP-MOI Francs Tireurs et Partisans Main d'Oeuvre Immigrée, furent fusillés au Mont Valérien par les fascistes. Leur courage et leur abnégation ont été honorés également par les membres de l'ANACR de Cogolin. Un membre de l'ANACR avait apporté la célèbre Affiche rouge, affiche de propagande allemande qui déjà essayait de dresser les Français contre les immigrés ! L'Affiche rouge fut chantée par Léo Ferré.

M. Dal Soglio a salué également leur mémoire dans son court et sobre discours devant le monument aux morts.

Dans la nuit de jeudi à vendredi 20 novembre plusieurs individus se sont livrés à un affichage ignoble à Cogolin et aux alentours.

Les inscriptions de ces affiches : "Ni mosquées, ni charia" ; "Rétablissement de la peine de mort pour les tueurs d'enfants" ; "Immigration = colonisation" , etc sont éloquentes.

Les auteurs sont un "Parti de la France" dont la bassesse de pensée donne envie de vomir.

Les auteurs de ces affichages font preuve de la même inhumanité stupide que les terroristes qui ont sévi à Paris et à Saint-Denis. Ils cherchent à instaurer un climat délétère, mortifère pour la démocratie. Afficher de tels slogans relève de la provocation haineuse dans les moments difficiles que nous vivons.

Les communistes de Cogolin ne se laissent pas impressionner. Ils appellent les cogolinois à faire preuve à la fois de sang-froid et de détermination. Ils appellent à nettoyer les murs de ces saletés.

Barrons-leur la route, ne les laissons pas pourrir la vie de notre village !

Ce n'est pas moins que six candidats dont le tête de liste pour le Var de la liste inédite Front de Gauche-Europe Ecologie les Verts qui participaient à cette réunion publique du 18 novembre à Cogolin : Jean-Laurent Félizia, Chantal Moutet, Christophe Terras, Jean-Marie Bernardi, et les deux candidates locales, Sabine Lambert de La Mole et Liliane Marguerie de Cogolin même.

Les évènements dramatiques du 13 novembre sont revenus plusieurs fois dans la discussion. L'attitude des jeunes en général et par rapport à ces évènements a fait l'objet d'un échange. Peut-on considérer que la jeunesse d'aujourd'hui est dépolitisée ? Echanges d'expériences là encore.

La question de la participation des citoyens, de la politique de proximité a été abordée d'entrée.

Le travail est-il aliénant ou indispensable pour être reconnu dans la société ? Des questions parfois éloignées du strict cadre des élections régionales sont venues en débat. Mais ces questions font partie du questionnement de fond sur le rapport de l'Homme au travail ; elles ont d'ailleurs fait l'objet de réflexions des communistes depuis des décennies. Comment construire une société d'hommes et de femmes émancipées ? Quel rôle de l'Education nationale ? De l'éducation populaire ?

L'origine de Daesh, la provenance des fonds de l'Etat Islamique ont posé question. La désinformation sur les enjeux en Syrie.

Une trentaine de personnes étaient venues et plusieurs ont posé des questions ou apporté leur contribution au débat avec le souci de construire des propositions permettant de dépasser les blocages de la société consumériste d'aujourd'hui.

Plusieurs participants ont remercié les organisateurs pour la qualité des échanges et sont repartis avec des journaux sous le bras pour diffuser les propositions de la liste pour une Région coopérative autour d'eux.