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19 mai 2021 3 19 /05 /mai /2021 18:31

Depuis un an, notre quotidien a été transformé par les choix désastreux d’Emmanuel Macron et de ses prédécesseurs, notamment en matière de protection sociale, de services publics et de souveraineté industrielle. La crise sanitaire et sociale se poursuit. Le bilan humain de la pandémie est terrible. Le chômage progresse, nombre de revenus baissent, la demande d’aide alimentaire explose. Pour notre département, nous voulons une politique transparente, qui place l’humain et la planète au cœur de tous les choix, en renforçant les actions sociales, écologiques et la solidarité. Face à la crise, l’Assemblée départementale doit jouer son rôle. Au plus près de vous et de vos besoins, son action est essentielle pour développer le service public sur l’ensemble du département. Cela nécessite des moyens. Or les financements de l’État ne sont pas à la hauteur.

C’est inadmissible !

En tant qu’élu.es, notre premier engagement sera d’assurer un haut niveau de service public dans tous les domaines, en nous mobilisant contre le désengagement de l’État. Nous lutterons également pour le maintien de l’emploi, le développement des territoires, développerons les dispositifs de lutte contre la pauvreté et la précarité, mettrons en œuvre des politiques publiques à forte ambition écologique et défendrons la démocratie et l’action citoyenne. Engagé.es pour améliorer concrètement votre quotidien, nous serons à vos côtés, dans les mobilisations, nous défendrons les valeurs d’égalité et de solidarité, de laïcité et de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et toutes les formes de discriminations.

1. Santé, solidarité, aide à la personne

La santé ne peut plus être sacrifiée : soutien aux hôpitaux, maternités (celle de Gassin est menacée) et crèches, à la prévention, création d’un centre de santé pour notre canton, d’espaces de vie pour les personnes en situation de handicap, renforcement de l’aide à la personne.

2. Une vraie politique pour la jeunesse

Une majorité de jeunes est confrontée à la précarité dans tous les domaines et beaucoup sont en souffrance. Nous multiplierons les mesures en direction de la jeunesse pour lui permettre de conquérir son autonomie.

3. Investir pour les collèges

Plan d’équipements, notamment sportifs avec des piscines, et de rénovation des collèges en exigeant de l’État les postes et moyens financiers nécessaires. Modulation des subventions aux établissements en fonction de la mixité sociale.

4. Écologie : être plus audacieux !

Habitat durable, meilleure gestion de l’eau et des déchets, promotion des transports en communs, soutien aux productions locales et à une agriculture de qualité, bio et accessible à tous... nous agirons pour la préservation de l’environnement et la transition écologique en valorisant notre patrimoine forêts, agriculture, horticulture...

5. Préserver et développer l’emploi

Soutien aux PME et TPE, création d’emplois non précaires et de services, soutien aux luttes contre les licenciements. Soutien à l’innovation sociale et écologique via un fonds d’investissement pour le développement de l’emploi et de la formation.

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5 janvier 2018 5 05 /01 /janvier /2018 18:43

Les deux hommes politiques qui accèdent à la tête de la Corse, Talamoni et Siméoni n'apporteront aucune solution aux problèmes du peuple corse : ce sont des opportunistes qui profitent de la crise de la société capitaliste et des peurs qu'elle engendre pour surfer sur le repli identitaire. Les exemples catalan, britannique, hongrois, autrichien,...montrent que ce repli identitaire se propage en Europe. Les travailleurs n'ont rien à espérer de tels individus car ils ne remettent pas en cause les fondements de l'exploitation qui a entraîné la Corse dans un tel sous-développement par rapport au continent. Le secrétaire de l'UD CGT corse l'a déclaré lors des manifestations contre la loi travail : le nationalisme n'est pas la solution.

Les électeurs, les salariés font le gros dos face à la crise d'un système économique qui accentue les disparité territoriales, qui accentue les inégalités hommes-femmes, les inégalités entre ouvriers et cadres,..Ils ont choisi la voie nationaliste croyant que cela leur permettra de résister : erreur !

Quant à Mélenchon et à la FI qui ont réalisé des scores modestes à la présidentielle et aux législatives, leur position de soutenir les nationalistes contre les candidats Corse insoumise et communistes confirme que leur fond de commerce politique relève davantage de la gesticulation populiste que d'une remise en cause en profondeur du capitalisme.

La FI et Mélenchon laissent les 66 000 corses vivant en dessous du seuil de pauvreté sans aucun défenseur : d'une part ils n'ont pas eu le courage de se présenter et d'autre part leur position sectaire a pour conséquence qu'il n'y a plus de représentants de gauche au sein de la nouvelle assemblée.

 

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9 août 2017 3 09 /08 /août /2017 09:08

Cédric Herrou agriculteur qui soutient les migrants à la frontière avec l'Italie doit être aidé. Il vient d'être condamné honteusement par la justice française à Nice alors qu'il aide des gens dans la détresse dont d'ailleurs beaucoup sont des jeunes. Ces personnes fuient la guerre, les guerres que mène la France en bombardant en Lybie, en Syrie.

Non seulement la France a provoqué le chaos dans ces pays mais en plus elle refuse d'accueillir les personnes qui ont tout perdu.

Cédric Herrou a le soutien total des communistes du Golfe de Saint-Tropez !

 

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25 septembre 2016 7 25 /09 /septembre /2016 18:04

Environ 200 personnes ont participé au rassemblement sur le Vieux Port. Plusieurs organisations étaient présentes : le mouvement de la paix, le parti communiste, les jeunes communistes, la libre pensée, France insoumise, le PKK, des militants pour le boycott d'Israël, la ligue des Droits de l'Homme, la CGT, le MRAP, etc. 27 toulonnais avaient pris le bus affrété par la section du PCF de Toulon. Les militants du PCF Var étaient donc bien représentés avec une banderole et le mouvement de la paix aussi avec sa propre banderole. Jean-Marc Coppola dirigeant du PCF était présent, Catherine Lecoq comédienne communiste également.

Les discours de la représentante du PCF et celui de la jeunesse communiste ont été très appréciés, très combattifs. Le représentant du PKK a dénoncé la collusion de la Turquie avec Daech, la destruction de 12 villes kurdes par les forces du gouvernement turc.Le PCF et la JC ont dénoncé la politique guerrière de François Hollande, ils ont demandé que la France sorte de l'OTAN et la dissolution de l'OTAN. Hollande joue le jeu de l'impérialisme américain qui sème la guerre sur toute la planète pour asseoir sa domination économique. La France mène une politique étrangère post coloniale en Afrique notamment au Mali, elle a détruit les états lybiens et syriens. Elle soutient les fascistes en Ukraine. Le représentant de la JC a dénoncé les ciments Lafarge qui avaient collaboré avec le régime de Vichy et le régime allemand durant la seconde guerre mondiale et qui continuent leurs activités, leur commerce avec Daech.

A la fin des discours des colombes blanches symbole de paix ont été lâchées.

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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 19:17

Jean-Marc Coppola revient dans le journal La Marseillaise sur ce danger.

La menace FN est réelle. Il est le symptôme d'une démocratie fragilisée par les politiques libérales, les inégalités, les discriminations. Nous combattons l'extrême droite depuis longtemps et continuerons sans relâche, même s'il doit rester que nous face à eux. Beaucoup d'hommes et de femmes qui se reconnaissent dans nos valeurs sont inquiets à juste titre et se demandent quel est le meilleur moyen d'éviter la catastrophe. Le meilleur moyen c'est la mobilisation. Se mobiliser en ne cédant pas à la panique provoquée par les faiseurs d'opinions qui ont décidé que ces élections régionales étaient écrites avant le vote des 3,5 millions d'électeurs et d'électrices. Le FN progresse aussi parce qu'on le place au centre du débat. Et certains instrumentalisent cette menace pour priver les citoyennes et les citoyens du débat et de la réflexion dont notre pays a besoin. Nous pouvons et nous devons donner tort aux sondages qui sont passés du rôle d'indicateur d'opinion à celui de manipulateur d'opinion.

Le Front républicain est une position qui a montré son inefficacité. à faire reculer le FN. En revanche ce type de démarche politique a sa part de responsabilité dans la montée de l'abstention et le brouillage des valeurs et des idées. N'est-ce pas la banalisation des idées et du discours du FN par des personnalités comme Nicolas Sarkozy ou Christian Estrosi qui a déroulé le tapis rouge à la dynastie des Le Pen ? Comment pourrait-on, en même temps qu'ils alimentent les propose extrémistes, les désigner comme leurs meilleurs opposants ? Que ce soit en se retirant ou en fusionnant avec eux. C'est à la gauche de repartir au combat et de rassembler autour d'une alternative de progrès. Je peux affirmer que d'une manière ou d'une autre la gauche sera qualifiée au second tour. C'est son niveau global qu'il faudra regarder et c'est la place que la Région coopérative occupera au soir du 1er tour en son sein qui donnera le ton. Plus nous serons au-delà des 10% plus cette dynamique sera forte, plus s'ouvriront des espaces d'espoir et de construction. C'est le message que nous devons faire passer d'ici à dimanche.

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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 18:37

Jean-Marc Coppola dans un article du journal La Marseillaise revient sur la campagne et les enjeux de ces élections régionales.

"Nous menons depuis le début une campagne particulièrement difficile, minée par l'obsession médiatique d'une éventuelle victoire du Front National. Il a fallu se battre pour ouvrir des espaces d'échanges et de démocratie, faire ressortir les enjeux du scrutin et grandir les dynamiques populaires. Le 13 novembre a bouleversé le pays tout entier mais cela n'a pas découragé notre engagement, parce que les immenses questions posées par ces évènements sont au coeur de ce qui nous porte : redonner du sens à l'humanité. Nous avons continué ce que nous faisions déjà en redoublant d'efforts : parler de nos vies, de nos enfants, de notre pays et de notre monde et de notre avenir. Pour nous la politique reste l'outil le plus noble pour rendre chaque citoyen acteur de la vie publique. Notre objectif est que les politique publiques de la Région redonnent du sens aux valeurs de la République : égalité de traitement des citoyens, liberté d'agir sans contrainte de l'austérité, fraternité par la culture.

La question des transports est primordiale en PACA. Nous considérons le transport public comme un droit accessible à tous car c'est un lien à l'emploi, à la formation, aux soins, à la culture, aux loisirs et à toute une série de lieux et de services indispensables aux besoins humains. Selon le dernier rapport du Secours catholique, le manque de transport en commun est un des facteurs aggravants de la pauvreté entraînant une sorte de double peine. Nous visons donc une extension de la gratuité, par étape. Nous entendons aussi le message de colère des usagers des TER. Il faut un plan de rattrapage pour les infrastructures ferroviaires et routières avec une participation plus conséquente de l'Etat car les collectivités et la Région en particulier n'y arriveront pas toutes seules. En attendant nous exigerons de la SNCF des dédommagements, notamment le remboursement systématique des abonnements au prorata du service non rendu. Puisque la Région va gérer demain l'ensemble des transports interurbains, nous proposons la généralisation à tous les transports publics de la gratuité par la carte ZOU ! ainsi qu'un Pass transport unique sur l'ensemble du territoire. A moyen terme notre ambition est de rapprocher tous les lieux de vie d'un arrêt de transport collectif."

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 21:57

Il y a 70 ans le Conseil National de la Résistance décidait la création de la Sécurité Sociale dans l'enfer de l'occupation nazie !

Le secrétaire général de la fédération CGT de la métallurgie Ambroise Croizat, en tant que ministre communiste a oeuvré sans compter pour faire mettre en application ce principe communiste : "de chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins". Ce principe de solidarité perdure toujours aujourd'hui malgré les attaques depuis 50 ans.

En effet De Gaulle en 67 promulgue des ordonnances qui introduisent le paritarisme alors que jusque là les caisses étaient gérées par les salariés eux-mêmes.

En 1984 sous le gouvernement Mauroy 30 000 lits fermés instauration du numérus clausus à la fin de la première année de médecine d'où la crise de la démographie médicale.

1993 mesures Balladur désindexation des retraites par rapport aux salaires. Passage des 10 meilleures années pour le calcul de la pension aux 25 meilleures années dans le privé.

1995 plan Juppé : grande offensive conservatrice contre les retraites. Mise sous tutelle par l'Etat de la Sécurité Sociale et vote par le Parlement de la loi de financement de la Sécurité Sociale (PLFSS). Réforme de l'hôpital , création des agences régionales hospitalières véritables pilote des politiques de santé dans le cadre de la rigueur budgétaire. Partenariat public/privé que nous connaîtrons à Gassin avec la création du pôle de Santé mixte.

Après c'est la loi Bachelot et maintenant Marisol Touraine qui poursuit la limitation des petits établissements (menaces sur l'hôpital de Brignoles,...) toujours au nom des contraintes budgétaires.

Les communistes veulent :

- des dépenses de santé remboursées à 100 % par la Sécurité Sociale ;

- la retraire pleine et entière à 60 ans ;

- l'accès à l'hôpital partout sur le territoire ;

- une politique familiale active préservant et promouvant les droits des femmes dont celui au travail ;

- une prise en charge à 100 %par la sécurité sociale de la perte d'autonomie tout au long de la vie ;

Il faut abroger la loi Bachelot, il faut investir dans l'hôpital public, il faut un moratoire sur les fermetures programmées de structures de proximité, redonner toute sa place à la démocratie et à l'intervention des acteurs de l'hôpital, stopper l'externalisation de toutes les missions dites non soignantes. Il faut revenir aux élections des représentants dans les conseils d'administration des caisses.

Pour financer certaines de ces mesures il faut revenir au plein emploi en France pour augmenter le volume des cotisations, cela impose de rompre complètement avec les logiques libérales.

Non le renoncement n'est pas une posture obligatoire pour un ministre de gauche !

La Santé est notre bien commun !

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15 juillet 2015 3 15 /07 /juillet /2015 21:09

Nous abordons le vote crucial d’aujourd’hui, toujours sous le choc, et certains que le coup porté ce week-end à la démocratie marquera durablement les esprits et les relations entre pays européens.

Trois sentiments animent le groupe Communiste et Républicains :

La volonté de défendre l’intérêt du peuple grec qui a eu le courage de se lever - le 25 janvier et lors du référendum - pour crier à la face de l’Europe sa souffrance et son exigence de voir lever le pilon qui l’écrase !

Vive le peuple grec digne et libre.

Et vive Alexis Tsipras dont le courage et la responsabilité politique sont exemplaires.

Le second sentiment, c’est la colère contre la violence de dirigeants de l’UE - au premier rang desquels Angela Merkel et Wolfgang Schauble.

Ils viennent de montrer quels intérêts ils défendent.

Qu’un peuple se lève contre l’ordre libéral et l’oligarchie financière, et ils s’affairent à le soumettre et le punir.

Depuis le premier jour, ils n’ont jamais recherché un accord viable avec la Grèce et ont organisé son asphyxie financière.

Ils voulaient la tête d’Alexis Tsipras.

Le référendum a douché leur tentative de coup de force.

Ils se sont alors acharné jusqu’à la dernière minute à provoquer un « grexit » de fait.

Alexis Tsipras, porteur du mandat de son peuple de rester dans la zone euro et de faire respecter la souveraineté de la Grèce, dans l’UE, s’y est refusé avec juste raison.

Dès lors, leur choix a été l’humiliation et le chantage pour imposer le couteau sous la gorge, un nouveau plan drastique à la Grèce.

Ces dirigeants et leur méthode sont la honte de l’Europe ! Ils ne servent que les pouvoirs financiers, quitte à s’appuyer sur l’extrême droite.

Des millions d’Européens ne l’oublieront pas.

Le troisième sentiment est alors celui d’une très grande inquiétude pour l’avenir de l’Europe.

Elle meurt dans les cœurs et dans les têtes si elle continue ainsi.

Tous ceux qui persistent à soutenir de telles méthodes prennent une très grave responsabilité devant l’histoire !

Des frustrations et des humiliations générées par une telle arrogance et la seule loi du plus fort naîtront des monstres politiques ! Ils grandissent déjà au cœur de l’Europe !

La leçon première à tirer, est l’impérieuse nécessité de la refondation sociale et démocratique de l’UE, et son émancipation urgente des logiques financières qui l’étouffent.

L’accord qui nous est soumis écarte à première vue le « grexit » qui était et qui reste l’objectif des dirigeants allemands.

Alexis Tsipras a dit hier, avec une grande loyauté à l’égard de son peuple, dans quelles conditions il a assumé un accord contraint et forcé, pour éviter ce cauchemar à la Grèce.

Je sais, que devant la brutalité de cet accord, certains en viennent à penser que le grexit ne serait plus qu’un moindre mal.

Je ne le crois pas.

Les Grecs non plus.

Parce qu’une sortie de la zone euro ferait passer la Grèce de la crise humanitaire à l’hécatombe.

Parce que toutes nos économies seraient déstabilisées.

Parce que c’est aussi une affaire politique et géopolitique qui peut ouvrir le chemin à un nouveau choc des nations.

Regardez comment dans le dos des irresponsables comme monsieur Schauble, Marine le Pen et les siens attendent le « grexit » comme la victoire enfin remportée, qui sonnerait le glas de la solidarité européenne !

Mais l’accord n’a pas réellement levé ce risque en choisissant d’imposer à la Grèce une mise sous tutelle insupportable et de nouvelles mesures d’austérité draconiennes.

Joseph Stiglitz, prix nobel, a déclaré : « les efforts demandés à Athènes dépassent la sévérité, ils recèlent un esprit de vengeance ! », comme si le peuple grec devait payer le prix de son insoumission.

Si les exigences des créanciers sont toutes respectées, elles s’avéreront une nouvelle fois injustes socialement et empêcheront les objectifs de redressement productif du pays.

Alexis Tsipras a redit sa volonté de protéger les plus faibles et d’aller chercher de nouvelles recettes fiscales auprès de ceux qui s’enrichissent. Il a redit la nécessité absolue d’investissements productifs pour relancer l’économie et d’allègement du fardeau de la dette.

Mais tout est fait pour l’en empêcher.

Ainsi en va-t-il du programme démentiel de privatisations. Les rapaces sont déjà à pied d’œuvre.

Vinci est paraît-il déjà sur place pour racheter les aéroports !

Plusieurs engagements financiers sont envisagés par l’accord à la demande de la Grèce :

  • un programme de refinancement de 82 à 85 milliards d’euros,
  • un rééchelonnement partiel de la dette,
  • un plan d’investissement pouvant aller jusqu’à 35 milliards d’euros.

Sans ces engagements, tout le monde le sait, aucune relance ne sera possible !

Or, sous la pression de l’Allemagne, tous ces engagements sont rendus hypothétiques et seront soumis au chantage permanent des créanciers !

Quant à la France, si le Président de la République a joué tardivement un rôle pour éviter le « grexit », elle a accepté que le prix exorbitant à payer soit fixé par Angela Merkel, qui a dicté, une fois de plus ses conditions.

Je le dis solennellement, pour la Grèce mais aussi pour la France, nous ne sommes pas quittes.

Et ne nous pouvons encore moins après ça, nous remettre à célébrer, comme si de rien n’était, le couple « indestructible » franco-allemand.

La bataille ne fait que commencer.

Tsipras est en première ligne.

Certains voudraient refermer la parenthèse grecque.

Notre intérêt commun, grecs, français, espagnols, européens de toute nationalité est au contraire de pousser au changement dans toute l’Europe, de la libérer des forces libérales et des marchés financiers .

La France doit agir immédiatement pour :

  • obtenir le déblocage immédiat des liquidités de la BCE sans les soumettre à de nouvelles conditions
  • mobiliser le plus vite possible les 35 milliards d’investissements prévus en engageant sans tarder la contribution de la France et en proposant à d’autres pays de se joindre à la création d’un fonds de développement pour la Grèce qui pourrait préfigurer un fonds de développement pour l’Europe toute entière
  • Travailler à concrétiser le rééchelonnement de la dette.

Notre vote est aujourd’hui un acte de lutte et de solidarité aux côtés du peuple grec, d’Alexis Tsipras et de nos camarades de Syriza.

Nous sommes solidaires de leurs choix et assumons leur difficile et courageux combat.

Nous sommes à leurs côtés pour dire non à l’expulsion de la Grèce.

Mais nous disons d’un même mouvement, au nom de la France, que l’accord scandaleux imposé à Bruxelles n’est pas digne de l’Europe et qu’aucun maintien dans l’euro ne le peut légitimer.

Le Groupe CRC votera majoritairement contre.

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15 juillet 2015 3 15 /07 /juillet /2015 14:05

C'est un nouveau programme d'austérité qu'imposent, avec une violence inouïe, les institutions au peuple grec. Edicté par les Allemands, ce plan, qui ne peut rien résoudre de la crise, ne sert qu'à détruire l'alternative incarnée par le gouvernement Tsipras.

François Hollande et Angela Merkel se sont chacun félicités à Bruxelles d'avoir obtenu cet accord qui va accentuer les difficultés pour le peuple grec. Pour eux les dogmes libéraux sont intouchables. C'est la même ligne politique que celle de Tatcher. Merkel c'est la dame de fer allemande. Hollande se satisfait que la Grèce ne soit pas sorti de la zone euro. Il arbore encore un air réjoui alors que les gens du peuple en Grèce ne peuvent plus se soigner correctement, que le nombre de suicides augmente, que le chômage des jeunes a explosé. Après tout son attitude est conforme à ce qu'il fait en France (25% de chômeurs dans la tranche 18 -25 ans).

Les charognards sont déjà là en Grèce : le groupe de BTP Vinci est candidat pour le rachat de 14 aéroports grecs comme d'autres groupes allemands (Fraport) et argentin. Les capitalistes profitent que la Grèce est exangue, blessée pour la dépecer. La privatisation va se réaliser sur le dos des grecs.

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 23:06

Communiqué de la Fédération du Var du parti communiste

Le peuple grec était appelé à se prononcer ce dimanche 5 juillet par référendum sur les propositions des créanciers de la Grèce. Il vient de voter non à une large majorité. Cela signifie clairement que le peuple grec refuse majoritairement la politique d’austérité que les créanciers veulent imposer.

Ce n’est pas la première fois qu’un peuple européen dit NON à ces politiques. Les Danois se sont opposés au Traité de Maastricht en 1992. Les Irlandais ont rejeté le Traité de Nice en 2001. En 2005, les Français et les Néerlandais ont refusé que s’applique la Constitution européenne, amorçant la nécessité d'autres choix, en Europe.

Malgré les pressions énormes exercées de toute part, le chantage à la sortie de la zone euro, le peuple grec vient de donner une leçon de courage aux peuples européens. C’est un encouragement formidable pour les forces alternatives à gauche en Espagne, en France, en Italie et à toute l’Europe.

Les communistes varois expriment de nouveau leur totale solidarité au peuple grec comme ils l’ont déjà fait samedi dernier en manifestant au parvis des Droits de l’Homme à Toulon. La mobilisation doit s’amplifier, la pression sur les pouvoirs politiques européens doit être maintenue !

Les dirigeants européens Hollande, Merkel, Juncker et les autres doivent respecter le choix du peuple grec.

Le 18 juin, l'Assemblée nationale grecque a rendu publique les premières conclusions de l'audit de la dette qu'elle a engagée pour faire la vérité sur les montants astronomiques versés à ses créanciers depuis le début de la crise et qui ont étranglé l'économie grecque : un moment de vérité pour tous ceux qui rêvent d'une sortie de la Grèce de la zone euro pour éviter une remise en cause de la politique monétaire et du rôle de la BCE

Sur le fond il s’agit de savoir si la démocratie peut arriver à remettre en cause les fondements même du capitalisme.

C’est toute la politique économique de la zone euro qu’il faut redéfinir, d'autres choix sont possibles !

Plutôt que de consacrer les 1 200 milliards d'euros aux banques pour nourrir la finance et la spéculation, la Banque Centrale Européenne doit les consacrer à un Fonds européen de développement social, humain et écologique solidaire pour servir la relance des économies par l'emploi, les salaires, les services publics. C’est une question de choix politique !

Les communistes vont tout mettre en œuvre pour construire dans les semaines qui viennent un rassemblement majoritaire en France pour une politique de gauche anti-austérité. Cette question se pose avec aujourd’hui avec plus de force encore.

Les élections régionales prochaines seront l’occasion d’établir un nouveau rapport de forces.

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