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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 23:12

grève école


Communiqué de presse du 12 avril d’André Chassaigne sur les mesures de carte scolaire :

Après les annonces de suppression de 16 000 nouveaux postes d’enseignants pour la rentrée prochaine, partout en France les mesures de carte scolaire, présentées depuis la semaine dernière, affichent l’impressionnant cortège des disparitions de classes.

Dans le primaire, les objectifs budgétaires irresponsables fixés par le ministère se traduisent sur le terrain par des suppressions de postes imposées au forceps, sur la base de chiffres fantaisistes et sans prise en compte des besoins réels. Nous comprenons une nouvelle fois pourquoi il était devenu urgent d’attendre le lendemain des élections cantonales pour que les responsables académiques se livrent à ce nouveau cours de cartographie négative. Le cours est magistral, un brin pathétique… mais combien cruel !

Le couperet de la politique de rigueur du Gouvernement tombe sur le service public d’éducation, sans mesurer les conséquences pour l’éducation de nos enfants et l’avenir de notre pays : un véritable massacre !

Dans le Puy-de-Dôme, ce sont 62,75 fermetures et 6 gels qui sont actés, dont 38 classes supprimées contre seulement 18 ouvertures. Pourtant, le département compte 155 élèves supplémentaires.

Les zones rurales défavorisées ou les zones d’éducation prioritaires sont largement impactées. Cette politique injuste conduit à toujours plus de classes surchargées, toujours plus d’inégalités territoriales et toujours moins d’accompagnement des élèves.

J’appelle tous les citoyens, parents d’élèves et enseignants à s’opposer et à s’organiser pour faire face à ce recul de société. Dans le Puy-de-Dôme, une manifestation aura lieu ce mercredi 13 avril dès 14 heures devant le Préfecture lors de l’ouverture du Conseil Départemental de l’Education Nationale (CDEN) où seront débattues ces mesures de carte scolaire.

Des luttes sont déjà engagées dans de nombreuses écoles. Elles doivent avoir le soutien de l’ensemble de la population et se développer pour résister à tous les mauvais coups. Elles doivent imposer une toute autre transformation progressiste de l’école s’impose, pour être encore mieux un service public national, assurant partout la qualité et l’égalité des conditions d’enseignement et des objectifs.

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 23:27

séisme japon

Le nombre de pertes humaines atteint sans doute plus de dix mille victimes, des blessés en plus grand nombre encore, des milliers de maisons, d’entreprises et d’infrastructures détruites, un train entier disparu, et une petite ville de 10 000 habitants dont on est pratiquement encore aujourd’hui sans nouvelles car inaccessible aux équipes de secours.

Face à un tel drame humain, l’heure est d’abord à la solidarité. Celle des communistes français s’exprime avec la plus vive détermination. Nous vivons heure par heure l’évolution et nous sommes admiratifs face à l’attitude courageuse et responsable de peuple japonais. Une des toutes premières urgences est de porter secours aux populations, sauver les vies humaines, les protéger et les soigner. Nous nous félicitons que la solidarité internationale s’organise et que la France y contribue avec ses équipes spécialisées. Pour ce qui nous concerne nous entrons en contact avec les organisations progressistes japonaises notamment le Parti Communistes Japonais.

Il est encore impossible de mesurer l’ampleur des destructions environnementales produites par le tremblement de terre puis le tsunami. La vague de plus de 6 mètres de haut a ravagé toutes les installations industrielles provoquant des incendies dans les raffineries. On ne peut mesurer l’étendue de pollutions de toutes sortes sur les écosystèmes côtiers et à l’intérieur des terres. On apprend qu’un volcan éteint depuis des décennies vient de se réactiver sans connaître ses effets sur les populations situées à proximité.

Enfin les graves accidents nucléaires qui se déroulent actuellement dans les centrales de Fukuschima Daiichi, Fukushima Daini voire maintenant de Onagawa renforcent notre inquiétude et nous font craindre un accident nucléaire s’ajoutant au cataclysme naturel. Les autorités japonaises comme internationales (AIEA) estiment la situation très grave et craignent une catastrophe possible de très grande ampleur.

Le Parti Communiste Français prend très au sérieux cette situation et reste attentif aux différentes informations de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) sur la situation des centrales nucléaires japonaises dont la technologie BWR utilisée est différente de la technologie française. Les autorités japonaises doivent en tout état de cause faire preuve de toute la transparence utile et nécessaire quant à l’évolution de la situation dans ses centrales.

Le PCF mesure l’inquiétude qui s’exprime au sein de la population française relative au nucléaire. C’est pourquoi nous demandons qu’un important dispositif d’information au public soit mis en place. Avec nos parlementaires, nous demandons l’audition publique et immédiate par les commissions ad hoc du Parlement de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) sur la situation. Dans la foulée pourrait être créée une commission d’information ou d’enquête parlementaire afin d’évaluer en lien avec tous les organismes chargés de la sureté nucléaire compétents les risques éventuels que pourraient présenter les installations françaises. Leurs conclusions devront être rendues publiques afin qu’un véritable débat puisse se développer à partir d’informations précises. En effet bien des prises de positions actuelles nous semblent pour le moins prématurées.

Le PCF réaffirme l’importance qu’il attache aux études de sûreté nucléaire et au contrôle stricte de celle-ci, en France et dans le monde. L’acceptabilité sociale de la filière nucléaire nécessite que celle-ci reste plus que jamais dans le domaine public qui doit garantir la transparence, l’indépendance de l’expertise, la qualité de réalisation des installations et de leur exploitation. Les salariés qui travaillent dans le domaine y compris les sous traitants doivent avoir des garanties sociales de haut niveau.

La France et son industrie nucléaire devront tenir compte des conclusions produites notamment par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qui précisera les causes de ses accidents. Ils devront en retirer les enseignements susceptibles d’éclairer les conditions d’exploitation de la filière nucléaire dans notre pays.

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 21:11

temoin college-gassin

Pour un Service Public de l’Enseignement de qualité pour tous

Alors que le département du Var attend :

  142 élèves de plus en collège

532 élèves de plus en lycée général

soit 674 élèves de plus en secondaire

  l'académie annonce 104 suppressions de postes à temps plein !

 

Elle prévoit 72 élèves de moins dans les écoles primaires par le jeu de l’exclusion de

la majorité des moins de trois ans.

Elle peut annoncer ainsi la suppression de 62 emplois à temps plein dans le primaire.

 

Bonnes nouvelles !

 

L’enseignement privé à 90 % confessionnel ne perd que 4 postes dans toute l’académie de Nice

 L’enseignement privé va bénéficier de 4 millions d’euos récupérés sur le budget 2011 de l’enseignement public !

 Le recteur d’académie pourra bénéficier d’une prime au mérite pouvant porter sa prime annuelle à

22 000 €

 

Prime octroyée généreusement par le ministère de l’éducation nationale alors que celui-ci supprime massivement les AVS/EVS qui aidaient à la scolarisation des enfants porteurs de handicap, assistaient le directeur « non déchargé » de classe, ou aidaient les enseignants dans l’apprentissage de l’informatique à l’école :  soit une suppression de 4 500 emplois sur tout le territoire ! Quid de la scolarisation des enfants porteurs de handicap dont Sarkozy avait fait une de ses promesses de campagne !

 

Ces mesures drastiques s’ajoutent à :

Ø  la suppression des emplois de stagiaires en 2010 et toutes les incidences de la réforme de la formation des maîtres sur le fonctionnement de l’enseignement public,

Ø  le recours aux personnels vacataires non formés pour exécuter les heures supplémentaires que devraient faire les enseignants pour résorber les suppressions de poste,

Ø  la baisse du nombre de remplaçants,

Ø  la baisse des crédits pédagogiques (qui sont passés de 14 millions d’€ en 2008 à 4 millions en 2010 pour le primaire au niveau national)

Ø  la baisse des moyens de la formation continue

Ø  la diminution des moyens accordés aux associations complémentaires à l’enseignement

Ø  la suppression de 600 emplois administratifs par an depuis 5 ans

 

Rappel : 16 000 postes supprimés dans l’éducation nationale en 2011 soit 66 400 depuis 4 ans !

 

    

La manifestation a réuni 600 personnes parties de la Place de la Liberté pour se rendre à la Préfecture où une délégation intersyndicale (Snuipp-FSU, SNES FSU, CGT Eudc'action) a été reçue (le syndicat SE-UNSA n'appelait pas à la grève).


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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 09:02

 

Les Egyptiens viennent de démontrer au terme de plus de quinze journées d'une insurrection unie que ce sont les peuples qui font l'histoire, cela nous réjouit !

Les dictateurs ne peuvent leur résister. Avec eux, nous accueillons avec joie et espoir la démission de M. Moubarak. Les portes blindées du régime viennent de sauter. C'est une belle étape. Un premier succès. Mais il faut aller plus loin comme l'a déclaré un colonel sur la fameuse place al-tahrir : "La révolution a réussi. Mais pour garder votre victoire, vous devez vous doter de véritables délégués, de personnes qui sauront vous représenter et qui seront assez éduquées pour pouvoir intervenir sur différents sujets. La lutte pour la liberté signifie aussi que les jeunes doivent être prudents et acquérir un certain savoir-faire pour ne pas se laisser dépouiller, pour ne pas se faire voler ce formidable mouvement"..

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 14:49

Samedi 22 janvier 500 personnes se sont rassemblées sur la place de la Liberté à 10h pour protester contre les suppression massives de postes dans l'Education Nationale : 16 000 en 2011 qui se rajoutent aux 50 000 depuis 2007. On arrive ainsi à 66 000 suppressions en quatre ans. De plus l'Académie de Nice est la moins dotée de France.

 

Le ministère a prévu une prime de 22 000 euros aux recteurs qui remplissent les objectifs de suppressions, quel scandale !

 

Ces mesures s'ajoutent à la précarité grandissante des personnels et à la suppression des EVS.

 

Plusieurs candidats du PCF aux cantonales étaient présents ce samedi matin à Toulon dans la manifestation (voir photo) : Philippe Himber, Gilberte Mandon, Pierre Daspre,...

 

Après  les discours des représentants syndicaux les manifestants ont lâché des ballons noirs.

 

Le mouvement de protestation ne doit pas faiblir !DSCN2546.jpg

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 08:01

 



JPG - 36.1 ko

Les services publics mis en œuvre par les collectivités locales jouent un rôle fondamental pour répondre aux besoins des habitants. Chacun et chacune les utilise au quotidien dans tous les domaines : crêches, transports publics, centres médicaux, établissements scolaires, logements sociaux, infrastrucures sportives et culturelles… Ces services dynamisent l’économie, soutiennent la croissance et constituent un rempart à la crise sociale actuelle. Ils participent souvent à la solidarité nationale à la place de l’Etat.

Ces services essentiels sont aujourd’hui dans le collimateur du gouvernement qui veut les privatiser pour mieux répondre à la crise du capitalisme. On mesure l’ampleur du pactole quand on sait que les collectivités locales assurent 73% de l’investissement public. Pour pousser les élus locaux à réduire les prestations fournies et à les confier au secteur privé, le gouvernement entreprend d’asphyxier financièrement les collectivités en les privant de la fiscalité sur les entreprises, en gelant pour trois ans les dotations de l’Etat tout en réduisant l’emploi public.

Du fait de ces contraintes financières, les collectivités se retrouvent alors devant une équation insoluble. Soit elles réduisent les services publics et font à leur corps défendant le jeu du gouvernement. Soit, privées de la taxe professionnelle que le gouvernement a supprimée, elles augmentent les impôts sur les ménages alors que ces derniers subissent déjà durement les dégâts sociaux conséquences de la crise. Les élus locaux se retrouvent alors en difficulté pour boucler leur budget sauf à remettre en cause les engagements sur lesquels ils ont été mandatés.

Pourtant une telle cure d’austérité ne s’impose en rien puisque les moyens financiers existent pour assurer des services publics de qualité pour tous. Mais il faudrait pour cela réorienter la finance vers la satisfaction des besoins plutôt que vers la spéculation. Plutôt que de dilapider les 400 milliards d’euros que le gouvernement a réussi à trouver pour les banques en pure perte, des moyens financiers nouveaux pourraient servir à des dépenses utiles qui amélioreraient concrètement la vie des gens.

Pour cela, les élus communistes et républicains proposent de taxer les entreprises selon leurs bénéfices, en modulant l’impôt en fonction de l’emploi et de l’investissement. Un tel impôt économique devrait sceller le lien entre l’entreprise et le territoire d’accueil, sans pénaliser comme aujourd’hui les territoires industriels. Il ferait contribuer les actifs financiers des entreprises. La taxe d’habitation et la taxe foncière tiendraient également compte des revenus des ménages.

Une autre réforme est donc indispensable pour financer la réponse aux besoins de tous, corriger les inégalités sociales et territoriales et favoriser une croissance économique efficace et soutenable. Mais sans attendre, nous demandons que le gouvernement revienne à l’occasion d’un collectif budgétaire sur sa décision de geler les dotations et permette des dotations exceptionnelles à nos collectivités en difficulté.

Les élus communistes et républicains appellent la population à se mobiliser pour ne rien céder dans ce combat en faveur de ressources nouvelles. Ils appellent à une remise à plat des financements qui permettrait plus de justice dans les impôts et plus de moyens pour fournir les services publics indispensables à la garantie des droits humains les plus essentiels. Pour exiger haut et fort de telles mesures, ils appellent les associations, les syndicats de territoriaux et la population dans son ensemble à un rassemblement à l’occasion duquel ils exigent d’être reçus à Matignon pour ouvrir une discussion.

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