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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 23:29

Les derniers rassemblements du Front de Gauche autour du candidat Mélenchon sont les parties les plus visibles et les plus impressionantes de la dynamique du Front de Gauche. Pour autant il ne faut pas sous-estimer les milliers de rencontres publiques, d'assemblées citoyennes partout dans le pays. Ainsi dans la 4ème circonscription du Var, Jean-Marie Bernardi candidat du parti communiste et du Front de Gauche multiplie les contacts sur les marchés, dans des réunions parfois modestes mais à chaque fois ce sont de nouveaux citoyens qui aussitôt se déclarent prêts à donner un coup de main, à aider dans la campagne du Front de Gauche. Aux Arcs un jeune retraité artisan menuisier de Taradeau vient apporter son soutien et vient discuter avec les militants communistes du Front de Gauche. Plusieurs jeunes de Draguignan de la tranche d'âge de 23 à 30 ans vont tous voter pour Mélenchon alors qu'ils s'abstenaient auparavant. A Pignans des citoyens intéressés par le Front de Gauche décident de s'organiser spontanément pour mener la campagne.

A Collobrières un groupe de citoyens fabriquent une affiche et invitent le candidat aux législatives du Front de Gauche à se déplacer pour discuter avec d'autres personnes le 15 avril.

Ce fourmillement démocratique est vivifiant, il donne l'espoir de pouvoir construire une force qui engage la France vers d'autres chemins que ceux du capitalisme mortifère. L'année dernière nous vivions le printemps arabe qui bousculait les despotes Ben Ali puis Moubarak. Serions-nous en train de vivre le printemps du peuple Français qui non seulement va mettre dehors Sarkozy et sa clique mais va bousculer Hollande "le candidat du système" qui paraît bien étriqué et bien rigide pour défendre un programme sans ambition ?

Les peuples européens nous regardent : particulièrement les peuples grecs et espagnols. Montrons leur de quoi est capable le peuple Français !

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 23:52
Le Front de Gauche (PCF PG et partenaires) organisait ce vendredi soir à Brignoles une réunion pour dénoncer les thèses du Front National.
Devant 250 personnes Alain Hayot membre de la direction du PCF a exposé le programme et l'idéologie du Front National. Alain Mafféis du PG a ensuite détaillé avec beaucoup de chiffres à l'appui les grandes lignes du programme du FN et les mensonges. Au sujet de l'immigration par exemple : 180 000 étrangers entrent en France chaque année dont 50 000 étudiants. Dont 65 000 étrangers européens. Marine Le Pen parle de limiter le nombre à 10 000 cela n'a aucun sens. Quand Marine Le Pen prétend que la France accueille le plus d'étrangers en Europe c'est totalement faux, l'Angleterre, l'Allemagne, l'Italie, l'ESpagne en accueille davantage. Au sujet des retraites on apprend que les immigrés sont d'excellents cotisants qui rapportent beaucoup aux caisses de retraite.
Au final le programme de Le Pen c'est encore plus d'austérité pour les travaileurs, pour les salariés. Son programme est un programe libéral : quand elle évoque les relocalistations des entreprises on lui demande comment elle s'y prendra elle répond que l'Etat ne doit surtout pas intervenir !
C'est encore pus de pouvoir aux patrons : elle prône l'actionnariat des ouvriers mais sans droit de vote ! C'est une régression par rapport à la situation présente.
En ce qui concerne les tranches d'imposition elle fixe la plus hautetranche à 46 % alors que sous chirac elle était à 48 % ! Et son père a toujours refusé l'ISF.


 

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 18:20

DSCN4967.JPGManifestation énorme du Front de Gauche à la Bastille ce 18 mars pour soutenir la candidature de Mélenchon à l'élection présidentielle. Quelques images des varois et des cogolinois présents parmi les 120 000 participants.

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 22:21

NOUVELLE OFFENSIVE DU GOUVERNEMENT CONTRE LA SECURITE SOCIALE

 

 

A quelques mois de la fin de son mandat, le gouvernement s'apprête à instaurer une TVA abusivement affublée du qualificatif de « social ». Sous couvert de lutter contre les délocalisations, il s'agit d'alléger les prélèvements des employeurs pour augmenter ceux des ménages. C'est une attaque caractérisée contre la protection sociale et le pouvoir d'achat des familles.

Le mécanisme de la TVA « sociale » consiste à alléger les prélèvements sur les employeurs pour les augmenter sur les ménages. Cette mesure vise à  répondre à une exigence patronale de transférer 80 % de cotisations sociales des entreprises vers le contribuable et le consommateur en utilisant la TVA qui est l’impôt le plus injuste car il touche davantage ceux qui ont les revenus les plus faibles. 

En définitive ce serait surtout les ménages les plus modestes et les retraités, beaucoup plus exposés à la TVA que les ménages aisés qui épargnent une partie de leur revenu, qui seraient pénalisés.

Les 10 % des ménages les plus riches consacrent 3,4 % de leur revenu à la TVA, les 10 % les plus pauvres 8,1 %. La TVA est ainsi un impôt dégressif, dont la charge baisse quand le revenu augmente, à l’exact opposé de l’impôt sur le revenu.

D'autre part, cette mesure s'inscrit dans la logique des politiques de baisse du coût du travail, si cher au Medef, qui n’ont aucun effet sur les délocalisations, ne créent pas d'emploi mais par contre détruisent le financement de la protection sociale assis sur les richesses créées par le travail et son caractère de solidarité intergénérationnelle.

Pour satisfaire les marchés et les agences de notation, la droite est obligée de trouver de nouvelles recettes pour l’État, les libéraux ne supportant pas le principe même de taxer les profits et la spéculation.

La droite au pouvoir choisit donc d’augmenter l’impôt le plus injuste qui soit la TVA.

Les véritables motifs de la «TVA sociale » sont tout simplement d’augmenter la TVA pour contenir le déficit public creusé par l’appauvrissement délibéré de l’État par la droite, d’engager une nouvelle phase de remise en cause de notre sécurité sociale dans sa conception originelle issue du programme du conseil national de la résistance et de procéder à de nouveaux transferts de charges des entreprises sur les ménages.

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 22:17

 

L’école doit garantir le même droit à l’éducation pour tous, sur tout le territoire !

C’est pourquoi nous affirmons la nécessité d’une politique nationale de l’éducation dans une logique de service public, qui se fonde sur la laïcité, l’égalité, la gratuité.

 

L’école publique est une des cibles privilégiées de Sarkozy et de son gouvernement.

Les effets de leur politique budgétaire ultra libérale sont connus : 80 000 suppressions de postes en 5 ans et donc fermetures de classes, fermetures des postes en RASED, non remplacement d’enseignants, classes aux effectifs surchargés… tout comme ceux de la mise en œuvre de leur politique de concurrence et de sélection  de la maternelle, au lycée et à l'université, de mise en cause des diplômes nationaux, de fichage des jeunes …

 

Nous combattons leur objectif d’un socle commun minimal de connaissances  pour la grande majorité des élèves et d’un enseignement de qualité seulement pour les plus méritants (décision sommet de Lisbonne en 2000). Le rapport de l’OCDE de 2011 indique que les inégalités scolaires sont très importantes en France et que le taux de scolarisation stagne ou diminue dans certaines tranches d’âges depuis quelques années.

 

Face à cette situation, les luttes des personnels, des parents d’élèves, des lycéens, des citoyens… se développent. Le Front de Gauche soutient ces luttes et il propose de les articuler à un projet politique.

 

Les principales mesures du programme du Front de Gauche pour l’école :

  • Une école émancipatrice qui permette l’élévation pour toutes et tous du niveau des savoirs acquis et des qualifications reconnues, des programmes repensés pour une culture commune de haut niveau !
  • Un plan de recrutement, de titularisation pour rétablir tous les postes supprimés depuis 2007, éradiquer la précarité, revaloriser les salaires, défendre et renforcer le statut des fonctionnaires, relancer la formation initiale et continue des enseignants pour restaurer la qualité !
  • Un service public national garant de l’égalité d’accès à l’éducation sur tout le territoire, La défense du cadre national des diplômes aujourd’hui attaqué, la fin de l’autonomie des établissements et le rétablissement d’une nouvelle sectorisation scolaire, avec plus de moyens pour les établissements qui en ont le plus besoin !
  • Le respect de la laïcité, un soutien scolaire gratuit contre la prolifération d’officines de cours privés qui ne profitent qu’à celles et ceux qui en ont les moyens, un plan de lutte contre les  inégalités sociales  à l’école et un observatoire des inégalités !
  • Un droit à la scolarité dès 2 ans et une scolarité obligatoire de 3 à 18 ans, des pédagogies adaptées à chacune et chacun, des moyens pour l’orientation, une augmentation de 50% de l’investissement de l’Etat dans l’enseignement professionnel et une carte des formations ambitieuses dans le respect du choix des parcours !
  • Un statut de délégué de parents d’élèves, des temps et conditions optimales pour les rencontres avec la communauté éducative, le respect des droits des lycéens et la création d’une allocation d’études !
  • L’abrogation de la loi LRU et du «Pacte pour la recherche» qui ruinent les universités et les moyens de la recherche publique, le doublement du budget public de la recherche sur la législature

 

Dans le Var, et dans l'académie de Nice, il faut un plan de rattrapage permettant de mettre fin aux retards en matière d'éducation accumulés depuis des années d’abandon de toute politique ambitieuse.

 

Avec Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à l’élection présidentielle, avec les candidat-e-s du Front de Gauche aux législatives, nous portons la volonté de battre la droite et l’extrême droite, mais aussi un projet global de société, de transformation sociale, écologique et démocratique. Les questions éducatives doivent y prendre toute leur place, articulant ainsi transformation de l'école et changement de société.

 

 

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 22:19

Jean-Marie Bernardi et Isabel Perez, candidat(e)  législative , 4ème circonscription du Var.

( J-M  Bernardi  3 ave Blanqui Le Luc 83 340, tel 06 80 25 37 13, mail : jean-marie.bernardi@wanadoo.fr )

 

 

En vous présentant nos meilleurs vœux pour l’année 2012, nous sollicitons votre aide ou votre engagement dans notre collectif de campagne pour les élections présidentielle et législatives.

 

Chacun pourra s’y engager à son niveau, à hauteur de ses moyens en temps, dans son quartier, sa ville, son canton ou sa circonscription pour converger, avec le Front de Gauche, vers un grand rassemblement populaire intergénérationnel porteur des aspirations citoyennes et du monde du travail.

 

Résister, Rassembler et Réussir sont nos trois « R » pour créer au soir des élections, en commençant par la présidentielle, les conditions de mise en place d’une authentique politique de gauche tracée par notre programme Front de Gauche : « l’ Humain d’abord. »

 

Les catastrophes écologiques, les dénis de démocratie, la domination du capital financier, la précarité, les bas salaires, les retraites de misère, le chômage de masse, les délocalisations, la perte  de notre modèle social issu des luttes et du C.NR : ça suffit !!

 

Les élections de 2012 seront à la croisée des chemins. Avec le soutien du peuple : ouvrir la porte sur une société nouvelle pour plus de justice sociale, plus de solidarité, de démocratie et de partage des richesses produites, deviendra réalité.

 

La crise qui se déroule sous nos yeux, que nous subissons n’est pas de notre responsabilité. C’est celle du système capitaliste fragilisé et aux abois. Ensemble nous pouvons le mettre en échec.

Ce monde fou broie les individus. Il  est le résultat de plusieurs décennies de politiques ultra libérales. Il nous entraine vers de graves reculs de civilisations et en aucun cas la social-démocratie est un remède efficace, bien au contraire. Les exemples grecs et espagnols le démontrent.

 

Pire, le repli sur soi ou la droitisation extrême sont des risques majeurs pour l’avenir de notre société humaine.

 

Alors, ensemble, réagissons car comme le disait Machiavel : « la meilleure forteresse des tyrans, c’est l’inertie des peuples. » Pour secouer et vaincre cette tyrannie des marchés, nous vous proposons d’agir avec nous, notamment dans le Var pour faire reculer l’UMP et ses députés godillots.

 

En avançant rassemblés tout est possible car les moyens existent.  Ayons la volonté de les mettre au service de l’homme pour qu’en 2012 : Place soit faite au peuple de France, au Peuple de Gauche.

 

Dans l’attente de votre réponse pour vous avoir à nos côtés, encore une fois Bonne année 2012. Bien amicalement et fraternellement.

 

Jean-Marie Bernardi et Isabel Perez.

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 22:12

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Compte-rendu de la réunion du Front de Gauche à Cogolin

Ce lundi 9 janvier 25 personnes ont assisté à la réunion du Front de Gauche organisé à Cogolin à la Bastide Pisan. Les deux candidats de la 4ème circonscription, Jean-Marie Bernardi (PCF) et Isabel Perez (mouvement social) ont répondu aux multiples questions lors d’un débat animé. Face à la révolution conservatrice qui sévit en Europe et à la crise très grave du capitalisme le Front de Gauche est partisan d’une révolution citoyenne, une intervention de notre peuple. Les intervenants ont fait part de leurs exigences en matière économique : il faut briser le pouvoir des marchés financiers au lieu d’essayer de les amadouer. Pour cela n’est-il pas indispensable de nationaliser les banques et de faire enfin jouer un autre rôle à la Banque Centrale Européenne ?

Jean-Marie Bernardi a insisté sur l’importance du pouvoir des salariés dans les entreprises, et pour cela modifier le Code du travail. Les deux candidats ont dénoncé la taxe soi-disant sociale – plutôt antisociale -  qui vise à faire payer les cotisations sociales par les consommateurs en utilisant la TVA qui est l’impôt le plus injuste car il touche davantage ceux qui ont les revenus les plus faibles. 5 programmes du Font de Gauche ont été vendus. L’objectif est de démultiplier les débats, les assemblées citoyennes dans toute la circonscription avec un fil directeur « L’Humain d’abord, pas la finance ! », le mot d’ordre du Front de Gauche.

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 23:01
Environ 500 enseignants se sont rassemblés à 10h 30 sur le parvis des Droits de l'Homme à Toulon. Ils ont ensuite manifestés en passant par le Champ de Mars et se sont rendus à l'Inspection Académique. Les enseignats protestent contre la réforme de l'évaluation : les professeurs du secondaire seront notés par le chef d'établissement et non plus par les Inspecteurs Pédagogiques Régionaux. La fonction de Proviseur devient ainsi de plus en plus managériale. Ainsi les établissemnts scolaires sont gérés de plus en plus comme des entreprises : il faut remplir des objectifs, passer des contrats, être compétitif. Les directeurs d'école à l'ancienne sont menacés : un super directeur de formation administrative gérera un regroupement d'écoles à l'échelle d'un village par exemple. Les proviseurs sont tous des anciens enseignants mais cette réforme n'est-t-elle pas une première étape avant la nomination de directeurs administratifs de lycées et de collèges qui n'auront jamais enseignés ?
Information : le Proviseur du lycée du Val d'Argens (Le Muy) a décidé que le repas de Noël aurait lieu le 15 décembre ! Le jour de la grève ! Et de plus le repas est offert ! Que ne ferait-on pas pour briser un mouvement de contestation !
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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 16:47
Le samedi 10 décembre rassemblement Place de la Liberté à Toulon à 10h. Marche sur le siège de la Société Générale puis vers la Banque de France. Amener banderoles, pancartes, affiches,...
A 14 h débat Public à la salle Volx à La Valette  18, rue des Frères Lumière avec la participation de :
Denis DURAND, Economiste de la section économique du PCF .
Crise, dette, austérité... Pour une véritable alternative, d'autres solutions existent !
Venez en débattre avec nous !  L'Humain d'abord pas la finance !
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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 16:43

PRISE DE PAROLE  21 nov 2011 d'Alain Bolla

Tout d’abord, nous voulons condamner fermement la politique économique et sociale du gouvernement qui favorise les banques, les actionnaires et les entreprises du CAC 40, faisant payer la crise aux populations sur injonction des marchés financiers, des agences de notation, de la Banque Centrale Européenne et du FMI.

Si nous nous réjouissons de l’inauguration d’un nouvel hôpital dont on nous assure qu’il est équipé de matériel à la pointe du progrès pour remplacer le vieil hôpital Font-Pré.

Nous ne pouvons qu’exprimer par la même notre profond mécontentement au regard des conditions dans lesquelles cette opération se déroule.

Les fermetures de services et de lits engagés dans les différents hôpitaux publics de notre département, ne seront pas compensées.

Sous couvert de réduction des dépenses de santé, les différents gouvernements qui se sont succédés n’ont eu de cesse que d’engager des réformes qui ont toutes affaiblies l’hôpital public, remise en cause l’accès aux soins pour tous, transférer des pans entiers de missions publiques au secteur privé et assuranciel.

La tarification à l’acte en a été une étape importante plaçant les hôpitaux publics dans des situations financières très difficiles, justifiant ainsi d’autres mesures de rationalisations faisant ainsi le lit à une autre réforme.

En juin 2009 a été voté à l’Assemblée Nationale la loi Hôpital, patients, santé, territoire dite loi Bachelot.

Les 7 députés UMP du Var ont tous voté cette loi qui accélère la liquidation à terme des hôpitaux publics jugés comme des charges pour la société et vise au démantèlement de l’ensemble de notre service public de santé et de protection sociale, en cohérence avec les orientations du traité de Lisbonne et les exigences des marchés financiers.

On ne peut que pointer à nouveau la responsabilité des élus de droite de notre département qui disent soutenir le peuple et qui dans le même temps donnent leur confiance au gouvernement FILLON et à la politique qu’il mène.

Responsabilité écrasante de la députée Mme Pons qui à quelques mois des élections dit soutenir l’hôpital de brignoles (pas les autres !!) alors qu’elle a voté à Paris  la loi du gouvernement FILLON/SARKOZY/FALCO! Comme tous ses collègues de l’UMP.

Cette loi a notamment institué les ARS, avec leurs prérogatives répondant notamment aux exigences politiques de regroupement territoriaux et de partenariat public/privé.

-        disparition de la maternité de La Seyne.

-        Mais aussi,

-        menaces sur l’hôpital de Brignoles

-        menaces sur l’hôpital d’Hyères

Notre pays comptait 1379 maternités en 1975, 584 début 2008 et moins de 540 aujourd’hui. La fermeture de la maternité de La Seyne concerne un territoire de 200 000 habitants à l’Ouest du Var. En remettant en cause la proximité et donc les conditions de l’accès à la maternité, le regroupement avec Toulon est lourd de danger pour les familles et les enfants.

La défense de la maternité de La Seyne par la population et les élus est déjà exemplaire ! et la pression doit encore grandir !

L’hôpital de Brignoles a lui, été rénové il y a quelques années, mais il est jugé pas assez rentable !.La population et les élus avec à leur tête le maire de Brignoles Claude Gilardo ont mené de multiples initiatives et manifestations ; 26 000 signatures de la population ont été recueillies sur une pétition, mais aujourd’hui rien n’est encore réglé, et pour cause, il s’agit d’orientations de fond pour l’ensemble des hôpitaux publics !

Et pas seulement celui de Brignoles !

L’hôpital d’Hyères est lui aussi menacé par la fermeture de services incontournables au fonctionnement de l’hôpital.

Un collectif de défense de l’hôpital a vu le jour !

La loi Bachelot vise à privatiser des activités de plus en plus importantes et à inscrire durablement un recul démocratique dans la gouvernance des hôpitaux et des établissements publics de santé.

Mme Bachelot déclare imprégner «la politique de santé française d’une couleur européenne». Son Europe, c'est celle du traité constitutionnel européen (TCE), du traité de Lisbonne, où la santé reste subordonnée à une logique économique libérale dans «un marché intérieur où la concurrence est libre et non faussée »

Elle prétend reconnaître et respecter le droit d’accès aux prestations de Sécurité sociale et aux services sociaux sans préciser si on y accède par un système solidaire et public comme la sécurité sociale ou par un système d'assurance privé.

Les mises en concurrence, les diminutions de remboursements, les privatisations minent notre système de protection sociale.

Cette course effrénée à la réduction des budgets sociaux explique le recul de notre système de santé dans le classement mondial, en faisant baisser toujours plus la qualité du service rendu à la population.

 

Le marché de la santé a été évalué à3 500 milliards de dollars par an, un pactole que les réformes de l’hôpital en cours tendent à transférer au privé, en lui livrant les activités rentables et donc instaurer une médecine à plusieurs vitesses.

Les derniers événements en Grèce, en Italie et en Espagne nous montrent la pression, énorme qu’exercent les marchés financiers sur l’économie et aussi sur les décisions politiques.

Ils exigent la diminution des dépenses publiques pour l’Education et pour la Santé notamment.

Il est urgent de sortir des griffes du traité de Lisbonne et du carcan des critères de convergences sur les réductions des dépenses publiques.

Mais il est urgent aussi d’engager une véritable réforme du financement de la protection sociale, sur la base du développement de l’emploi, des salaires et d’une assiette de cotisation élargie à l’ensemble de la valeur ajoutée, ainsi qu’aux profits financiers et boursiers.

Cette question est fondamentale pour l’avenir même de notre système de protection sociale et pour l’ensemble des politiques publiques, seules porteuses de solidarités.

Ce débat est au cœur des enjeux d’une véritable politique alternative au libéralisme ! Il est au cœur des enjeux pour une alternative de gauche.

 

Pour nous communistes, nous faisons le choix de l’humain d’abord !

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